mercredi 11 novembre 2015

Comme un après-midi d'automne

"Leaves are falling all around, It's time I was on my way."

 






samedi 3 octobre 2015

Côte bretonne, trampolines et poissons monstrueux

Région grenobloise, 18h et un temps de chien à l'horizon. 
Torpeur, la lumière décline peu à peu, à l'image de la productivité du jour.
Soudain, mûe par un sursaut d'énergie, je m'empare de l'ordinateur, ouvre Blogger, et me lance dans la rédaction d'un article.

Quoi de mieux pour combattre la grisaille ambiante et le froid naissant que de se remémorer ces instants de joizébonheur que furent les mois de juillet et août?
Bon, j'exagère un peu dans la mesure où le mois de juillet s'est résumé à la garde d'énergumènes de 6 à 12 ans. Centre aéré, mon amour. 
C'est donc avec un entrain non dissimulé que je suis allée fouiller dans mes prises photographiques de ces derniers mois afin d'en faire un compte rendu bloguesque.
Récit.

Une fois débarrassée des gamins, j'ai profité de trois jours de repos pour panser mes blessures puis j'ai filé en Bretagne, pour retrouver la famille et passer une semaine sur la côte bretonne.
  

 Ici, même les cailloux revendiquent leur bretonnitude




J'ai ensuite filé faire une étape dans mon périple à Bordeaux, histoire de retrouver cette ville qui décidément me manquait un peu. Comme chacun devrait le savoir, Bordeaux n'est rien sans son climat particulier. J'ai donc eu de la chance de trouver la ville humide. 

Notez comme le gris du ciel se mélange astucieusement au gris des pavés bordelais

J'ai aussi pu tester le tout premier trampoline park de France, qui a ouvert du côté de Bordeaux-Lac. Il faut savoir que je garde un souvenir extatique d'un gigantesque trampoline du Club Mickey (quelle référence!) où gamine, je m'envolais dès que l'occasion se présentait. Autant dire que lorsqu'on m'a proposé d'aller découvrir ce lieu entièrement dédié au rebond sur tapis élastique, j'ai sauté sur l'occasion! (oh le jeu de mot...)

Ma première découverte a été que le lieu est hautement fréquenté par... des enfants. Mieux, des centres aérés. Passé les premières secondes où j'ai hésité entre m'enfuir à toutes jambes / mimer un symptôme de maladie très contagieuse particulièrement néfaste pour les bambins / faire la une des journaux dans un fait divers impliquant des surfaces rebondissantes et des enfants incrustés dans les murs, j'ai pu étudier le lieu en question. 
Vaste, très vaste, avec des trampos partout. Sol, mur, certains servant de tremplins... Et tout partout, des gens qui effectuent des acrobaties ahurissantes.
(Oui, car j'ai toujours pensé que le summum du bonheur résidait dans l'action de bêtement rebondir de bas en haut, or certains vont bien plus loin dans les pirouettes à rebond!
J'ai d'ailleurs essayé deux-trois figures assez lamentables sous le regard condescendant d'un père de famille dont la gamine se débrouillait décidément bien mieux que la jeune adulte que je suis.

Bref, une fois ressortie de l'antre du trampo et rincée pour la soirée, je suis restée un jour de plus à déambuler dans la ville pour ensuite filer direction Biarritz.




Quelques balades en ville, un détour par l'aquarium (où se trouvait un phoque illustrant à la perfection l'expression "des yeux comme des soucoupes")

L'animal ne semblait pas en être à son coup d'essai, car il était entouré par une cohorte de fans, 
comme en atteste la main venue s'incruster dans mon cliché

Le reste de la semaine a oscillé entre mer & montagne. Eh, autant profiter à fond de la réunion de mes deux passes-temps favoris!

J'ai réalisé la photo la moins représentative de la côte basque, réputée pour ses énormes vagues 
et ses surfeurs par milliers.

Rando du côté d'Aïnoa


 



J'ai aussi visité la superbe exposition sur les poissons des profondeurs à la Cité de l'Océan (vous ai-je déjà parlé de ma passion pour les poissons des profondeurs?)
Elle propose une présentation de tous les êtres vivants que l'on trouve dans ce milieu froid, sombre et hostile qu'est le fond de l'océan.
Au milieu des superbes images, se trouvent des VRAIS poissons, tout en chair (flétrie) et en arêtes.

 bisou

 
Le Mola-Mola, mon favori ex-aequo avec le Grandgousier 
(je vous laisse rechercher le Grandgousier sur Internet...)

 D'ailleurs, une phrase très juste que j'ai pêché là-bas:
"If we strive to best describe and characterize the deep sea:
1- It's dark
2- It's cold
3- It's deep
4- It's hungry"                    
                                        Théodore Monod

C'est là qu'on voit que ma carrière de guide touristique est mal engagée, car je fais la pub d'une exposition qui est finie depuis quelques jours. Voila qui m'apprendra à poster si peu.

J'ai finalement conclu mon périple en rentrant passer quelques jours en Ardèche pour de nouveau retrouver la cité grenobloise, fin des vacances.
Ici, il fait toujours moche, pourquoi changer les bonnes choses? J'ai au moins l'impression d'avoir fait quelque chose de constructif de ma journée; qui ne m'a certes strictement pas avancée dans toutes les choses à faire du moment, mais ce qui compte, c'est l'illusion, non?

 

mardi 30 juin 2015

Juin

 
Aperçu de l'endroit où je me suis rendue chaque jour pendant ces trois derniers mois

 
Un occupant des lieux
(qui l'eut cru? Une vingtaine de paons dans un lieu restreint, ça fait du bruit. BEAUCOUP DE BRUIT.)

 
 La Provence et le canal de Marseille, au dessus de Coudoux

 

 
La Fare-les-Oliviers


 
Direction Grenoble en traversant le Vercors
Sur le chemin du retour









samedi 30 mai 2015

samedi 25 avril 2015